Les gouvernements d’apartheid ont toujours mis en œuvre un contrôle total sur la production cinématographique. Certains réalisateurs sud-africains ont joué avec la censure pour tourner en ridicule la séparation des races (Jamie Uys avec Les Dieux sont tombés sur la tête).
À la fin des années 1980, les premières salles de cinéma dé-ségréguées accueillent des spectateurs noirs et blancs tandis que des productions internationales dénoncent l’apartheid.
Il faut attendre les années 2000 pour voir appraître des co-productions d’envergure internationale, où l'Afrique du Sud fait face à ses vieux démons (Mon nom est Tsotsi, Au nom de la liberté, Goodbye Bafana), ou bien montre simplement la beauté de l'Afrique (Le lion blanc de la vallée du Limpopo). |